Devenir chauffeur VTC: parlons du côté juridique de la chose

Vous savez certainement déjà tout ce qu’il faut avoir pour devenir un chauffeur VTC si vous aspirez à travailler dans ce domaine. Vous aurez besoin notamment d’un permis de conduire, d’un certificat d’aptitude, etc. Cependant, vous devez également penser au côté juridique de la chose. Choisir votre statut avant de vous lancer peut impacter sur votre réussite dans ce domaine et les charges qui peuvent vous être imputées. Le point. 

Créer une société de chauffeur VTC

Le VTC, un métier pour toutes, en SASU par exemple. De nombreux nouveaux conducteurs et conductrices décident en effet de créer leur propre entreprise afin de se lancer dans ce secteur. C’est le gage pour eux d’un maximum de liberté. Il existe plusieurs statuts que vous pouvez utiliser pour ce faire. Cependant, la tendance penche davantage pour celui de SASU. C’est un choix sûr et pratique pour éviter justement de mélanger les revenus de votre entreprise de VTC et vos avoirs personnels. Sans compter que les Sociétés par actions simplifiées unipersonnelles profitent d’un taux d’imposition plus intéressant. 

Comme pour n’importe quel statut d’entreprise toutefois, la création d’une SASU obéit à des normes que vous ne pouvez pas éluder. Vous devez notamment demander votre enregistrement auprès des autorités et devriez verser un apport. 

Devenir  un auto entrepreneur 

Le choix le plus simple pour devenir un chauffeur VTC reste le statut d’auto entrepreneur. Les obligations ainsi que les démarches pour se déclarer et pour gérer votre activité seront plus simples dans ce cas. Sans compter que le régime fiscal d’un auto entrepreneur peut être plus ou moins intéressant. 

Toutefois, si ce statut ne séduit plus autant les chauffeurs VTC ce sont pour différentes raisons. Notamment, comme vous travaillez à votre propre compte, vous aurez bien du mal à séparer les dépenses professionnelles et personnelles. Vous risquez d’engager vos avoirs personnels dans la réparation de votre véhicule, dans les carburants, etc. D’ailleurs, la loi ne vous aide pas davantage en ce sens. Il n’y a aucune différence entre les deux revenus. 

Travailler comme salarié

Il reste toutefois une dernière solution pour devenir un chauffeur VTC, et ce, sans les inconvénients d’être un indépendant. Pourquoi ne pas travailler comme salarié. De toute manière, la concurrence sur ce marché est actuellement importante en France. Ce qui peut compliquer davantage la prospection et la recherche de clients pour les nouveaux venus. 

Être un salarié c’est s’épargner tout un panel de démarches administratives et des obligations comptables, voire fiscales de toutes sortes. Toutefois, vous serez tenu de payer un impôt sur vos revenus. 

Comme n’importe quel salarié, vous serez soumis à des horaires et à des objectifs quotidiens, hebdomadaires ou mensuels. C’est là le seul grand inconvénient de ce statut. Vous n’aurez aucune liberté, mais en échange de la stabilité ainsi qu’une couverture sociale. 

Voici toutes les alternatives juridiques qui s’offrent à vous si vous souhaitez devenir un chauffeur VTC. Il vous reste à les étudier et choisir le statut qui vous semble le mieux convenir selon vos objectifs et vos envies. 

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